Je croyais que notre bonheur serait infini. Nous étions toujours couverts de couleur safran.
Moi, enfermée de désespoir… Toi, Orphée, qui a osé descendre par la porte du Ténare. Si les destins ne nous refusent pas Je peux supporter cette douleur froide comme une larme Si nous pouvons être ensemble La souffrance d'ici n'est rien Si tu crois qu'on se reverra Ne te retourne pas, ne me regarde pas.
La chaleur de tes doigts que j'ai laissée échapper Le silence glacé qui a avalé le salut dernier Tu m'appelles ? Tu m'entends ? Aveuglé par tes larmes tu ne peux pas me voir Je suis là, toujours, je t'aime.